jueves, 14 de junio de 2007

FICCIONES. FULMINANTE (por Diego L. Sanromán)


Desde que fui alcanzado por el rayo no he dejado de escribir. Poemas, relatos, novelas y algún ensayo. No hay género que no haya cultivado. En total, más de 30 libros publicados en cuatro años y otros tantos éxitos editoriales. Se dice pronto. Y cuando digo que fui alcanzado por el rayo no hablo en sentido figurado. Fui realmente alcanzado por un rayo durante una tormenta de verano. Un rayo buscón y traicionero que acabó revelándose, sin embargo, benefactor. Si Céline transfería la responsabilidad del Viaje a su compañero de Facultad X, yo puedo, con justicia, culpar de mi verborrea y de mi éxito literarios a aquel dichoso rayo. María desconfía de mi versión y afirma que siempre tuve talento para las letras y que sólo era cuestión de tiempo que el reconocimiento acabase por llegarme. Pero María me quiere y, a pesar de todo, es prosaica. No cree que las explicaciones fantasiosas se sostengan en la realidad y, mucho menos, en la ficción. ‘Por fortuna –me dice seria durante una conversación poscoital-, no has utilizado esa historia del rayo en ninguno de tus textos. Habría sido un fracaso’. María es de la escuela realista. ‘En literatura –replico no menos serio- la realidad no pinta nada; se trata de verosimilitud o, en los casos más logrados, incluso de La Verdad’. Y ella: ‘Luego me das la razón: tu historia del rayo iluminador, del rayo portador de la palabra, no se aguanta’. Lo cierto y verdadero es que antes de aquella noche de tormenta mi producción literaria era escasa y –he de confesarlo- de menguado valor. Escribir una sola página exigía varias horas de búsqueda fatigosa del término preciso y el adjetivo adecuado, de tachaduras y borrones para encontrar el tono y el ritmo necesarios a la narración o a la estrofa, e incluso días enteros de encierro, ayuno y castidad, que terminaban por descomponerme los nervios, las tripas y algunas glándulas cuyo nombre prefiero omitir. Después llegaban las desalentadoras correcciones y, al final, las más de las veces, la papelera justiciera. Si no me rendí antes fue, sin duda, por la solicitud y entrega de María, que siempre creyó –o, al menos, es lo que suele aseverar en las entrevistas- que yo estaba llamado a ser un ESCRITOR. ‘Así, todo con mayúsculas’ –añade-. Lo que no sabe, ni sepa tal vez nunca, es que yo estaba decidido a tirar la toalla y dedicarme en exclusiva a mi profesión de asesor fiscal aquella misma noche en la que salí al jardín acompañado de un vodka-tonic, con poco tónic, mucha vodka y hielo picado en pedacitos menudos. En esta parte del país las tormentas son imprevisibles. En apenas segundos se amontonan miríadas de nubarrones negros que enseguida descargan sobre la tierra con una rabia más propia de dioses enfurecidos. Yo apenas había terciado mi bebida y comenzado un discurso mental de despedida a mi triste vida de literato fracasado cuando quedé atrapado bajo una de esas tormentas de las que les habló. Y lo único que recuerdo es que el jardín se lleno de luz, pero yo me vacié, y que cuando me desperté tenía pegado al hocico el hocico de Ripley, nuestro mastín, que trataba de reanimarme con lenguetazos pringosos, y que de repente la cabeza me bullía de ideas, argumentos y versos tan brillantes como el rayo que me había fulminado. Desde entonces no he parado de escribir. Van ya para cerca de cuarenta libros y otros tantos –lo presiento- vienen en camino. Desde aquella noche no he parado… o ¿debería decir más bien que no puedo parar?

3 comentarios:

Anónimo dijo...

Le Coeur un

Roman

Juan Asís

















La Conquête

En mon nom, moi-même m'aime.
L'homme du lit las: gardien des galaxies.
Le roman: le RMI.
Ma ligue quotidienne avec la vie.
Je t'aime et je te désire.
Montre-moi. Sers-toi. Mousse? T'as qu'à me dire.
Sers-toi comme jadis, quand nos paroles
avaient un rêve de vol de nuit















Le baccarat

En mon nom, moi-même m'aime.
Voici le livre. Grave? Odieuse mutation de ma queue neuve. Elle a dit: "Non, mais non!" Pour l'absence. Je relève le défi: même moi. Le ressac d'hommes en ions féconds. J'ai mon secret comme l'avaient d'autres avant. Et un bel âge irradié d'homme canon. Au lac d'un lait odieux des raves et au lac d'hommes de partouzes. Haine. Elle a dit: "Un gars fort et sot. Tu le méprises et il te méprise!" L'aïl? Mais non. L'amour a apposé un sceau sur mon coeur et mes oreilles. Mes yeux sont couverts d'un bandeau, et la session cruelle m'attend. Me mène un naze, m'encule, m'emmène. Billard. Bel homme. L'âge. Rit. Want more. Blêmit. Mais non. Je cherche à tromper l'amour. Elle a dit: "Aime-nous!" Mais je ne tromperai que moi-même. Want more hasch. Gore. Run. Une infirmité siège dans mon coeur, et l'amour ne fera que l'accroître. Une daube à limousines, vois le mec, genre mécano qui en a des bonnes. Killer, l'homme. À la teuf, sécu qui fait l'ordre. Caillera, j'y fais fleurir le désordre. Je commets le désordre, la queue là, yeah!, hasch, gore, rhum. Killer, l'homme, m'assome d'un coup et me fout dehors. Je suis naze. Je rentre chez moi et je m'écroule sur mon sofa. Ah, de l'eau! Enième fois qu'un homme m'assome. Sur mon sofa, je me plains de tout le monde.
Quand je l'ai rencontré, elle a dit: "Aime-nous!" Quel culot. C'est elle que j'aime, pas son frère mégalo et compagnie. Sa chatte, la nuit, malaxée, caressée, sucée. L'emmener chez moi en taxi. J'ai honte. L'amour rira de moi; il me fera persister longtemps dans mon illusion, errant incertain çà et là. Caillera. Elle a dit: "J'ai subi ton délit odieux". Fameux rabais. Hot. Toujours garçon. Homme menaçant sa moue de dédain. Je ressemble à celui qui a allumé un feu: le feu éclaire les objets alentour, mais l'impulsion m'aveugle soudain, me laissant dans des ténèbres où je ne saurais voir. Sourd, muet et aveugle, je ne peux plus revenir sur mes pas




















Rez-de-chaussée

En mon nom, moi-même m'aime.
Je n'ai pas lu Roman Gary (Émile Ajar). Je ne lirai pas Isabel Allende. Je ne connais pas Jorge Amado. Je n'ai pas lu Jean Améry, Charles Bovary, médecin de campagne. Je n'ai pas lu Martin Amis. Je devrais peut-être lire Taos Amrouche, Solitude ma mère. Je n'ai pas lu Mario de Andrade, ni C. Drummond de Andrade, ni Lou Andreas-Salomé. Je n'ai pas lu Christine Angot. Guillaume Dustan l'encense; elle sort avec Doc Gynéco, et celui-ci soutient Sarkozy candidat à l'Elysée. Peut-être je lirai Christine Angot, mais j'ai un certain préjugé à son encontre de nature politique.
Bon. Alors là, j'ai António Lobo Antunes. Écrivain portuguais et presque un compatriote. Je n'ai pas lu ses romans, mais j'ai lu avec plaisir et envie certains de ses petits récits publiés en espagnol dans les pages Babelia de El País. J'adore sa ponctuation du discours rapporté direct. J'adore son rythme. Bon, je lirai peut-être (en quelle langue?) ses livres, par exemple Traité des passions de l'âme, La splendeur du Portugal ou La mort de Carlos Gardel.
Je n'ai pas lu Aharon Appelfeld. Et maintenant, Aragon. Bon. Je n'ai pas lu ses romans, mais par contre j'ai lu et je lis Le fou d'Elsa. Magnifique, immense. Le poème total. J'ai une émotion spéciale pour Gazel du fond de la nuit, que me fit découvrir en premier Amazigh Kateb, le chanteur de Gnawa Diffusion. Bon, pour en revenir aux romans d'Aragon, leur volume me fait peur. Allez, je lirai peut-être Les beaux quartiers ou Le mentir-vrai et j'ai Aurélien à Baiona qui m'attend très patiemment.
Je n'ai pas lu Reinaldo Arenas. Je n'ai pas lu Roberto Arlt. C'est très peu probable que je lise un jour Isaac Asimov, je suis très peu S.F. Je pourrais lire Kit-kat café, de l'égyptien Ibrahim Aslân. On verra. Je n'ai pas lu Pierre Assouline. Je ne lirai pas Jacques Attali. Je n'ai pas lu Jane Austen, ni Paul Auster (si, un petit texte -je ne sais plus si je l'ai fini-, dans un appartement d'un israélo-argentin, E., connaissance de mon père). Trilogie new-yorkaise? Peut-être. Il m'a été souvent conseillé. Voilà. Je n'ai pas lu Marcel Aymé. Félix de Azúa, disparu du El País, apparaît furtivement dans une traduction. On verra en espagnol, mais c'est peu probable. Je n'ai pas lu Ingeborg Bachmann. Surgit par erreur un Ali al-Baghdâdî, Les fleurs éclatantes dans les baisers et l'accolement, une de ces oeuvres traduites (et donc interdites) par René R. Khawam. On continue. Alors on a Balzac, Honoré de Balzac. À lui l'honneur. J'ai mal lu Balzac. Aujourd'hui s'imposerait la lecture au minimum d' Illusions perdues, Splendeurs et misères des courtisanes et relire correctement Le Père Goriot. En outre, je dois avoir Le lys dans la vallée à Baiona, et il doit y avoir aussi un volume de Le colonel Chabert appartenant à mon frère. Tout un programme ample et long.
Je n'ai pas lu Russell Banks. Hoda Barakat et Salim Barakat: pas lus. Je n'ai pas lu Barbey d'Aurevilly. J'ai lu, oui, et j'ai aimé, Soie et Novecento d'Alessandro Baricco. Je n'ai pas lu René Barjavel. Beigbeder le conseille fermement. Je n'ai pas lu Julian Barnes. Je n'ai pas lu Quelques mots d'arabe de Loïc Barrière, journaliste de Radio-Orient. De Georges Bataille, j'ai lu Histoire de l'oeil. Très excitant et bien écrit. Je n'ai pas lu Cesare Battisti. Il paraît qu'il est toujours en cavale. Bonne chance, Cesare! D'Hervé Bazin, je ne sais plus ce que j'ai lu. L'huile sur le feu, mais je passe. Simone de Beauvoir? Pas maintenant. Samuel Beckett aura son tour. Promis. Azouz Begag. Dois-je avoir honte d'avoir adoré, littéralement été ému par Le môme du Chaab? Pourquoi? Pourquoi a-t-il dû être aux côtés de ce Villepin pour désespérer les jeunes? Dommage. Quel gâchis. Mais sans rancune. Bon voyage, Azouz!
Je n'ai pas lu Saul Bellow. J'ai lu Slimane Benaïssa, La dernière nuit d'un damné, et ses pièces de théâtre. Je l'ai aussi vu à Saint-Gervais. Il m'a été très important. C'est N. qui me l'a fait découvrir, sincèrement. De Mario Benedetti je n'ai pas lu de roman, mais j'ai lu sa poésie, amoureuse, politique et tendre. Un grand ami. De Felipe Benítez Reyes, j'ai lu des poèmes, et je l'ai entendu deux fois à Séville, une fois avec des poèmes et des poètes, et une autre fois avec des syndicalistes. Il a du talent, et il a été récemment recompensé. Qu'ai-je lu de Tahar Ben Jelloun? Au vol, je cite L'Homme rompu, mais j'ai aussi lu L'islam expliqué à ma fille. Partagé, je le suis. Tahar Ben Jelloun est mal aimé. J'ai aimé le lire. Point. Je n'ai pas lu La prière de la peur de Latifa Ben Mansour. Je n'ai pas lu Nina Berberova. Je n'ai pas lu Les meilleurs intentions d'Ingmar Bergman. Je n'ai pas lu Georges Bernanos. Je n'ai pas lu Paul et Virginie de Bernardin de Saint-Pierre. Je n'ai pas lu Thomas Bernhard. Pas lu Patrick Besson. J'ai lu Perpétue de Mongo Beti. Je n'ai pas lu Adolfo Bioy Casares. Je n'ai pas lu Checkpoint d'Azmi Bishara. Je n'ai pas lu Prozac Café de Persimmon Blackbridge, inclus dans la collection Le rayon de Balland éditée et dirigée par Guillaume Dustan. Je n'ai pas lu Maurice Blanchot. Je n'ai pas lu Existe en blanc de Bertrand Blier. Je ne lirai pas Karen Blixen. N. m'a offert et j'ai lu Une petite robe de fête de Christian Bobin. Depuis, Léger m'a situé plus objectivement cet écrivain. J'ai commencé sans avoir eu le temps de le finir un roman, sur un clown me semble-t-il, de Heinrich Böll. De Roberto Bolaño, que j'ai adoré, il faudrait citer les titres en espagnol. Rachid Boudjedra est un grand écrivain. J'ai été choqué par La répudiation. J'ai en attente, en stand-by, la lecture de La prise de Gibraltar. Je n'ai pas lu et je devrais le faire, les romans de Mikhaïl Boulgakov. Surtout Le roman de Monsieur de Molière. J'ai lu La vie heureuse de Nina Bouraoui. J'avais aimé et ça pourrait être relu. Voire lire ses autres romans. Je n'ai pas lu Paul Bowles. Je n'ai pas lu William Boyd. Je n'ai pas lu Frédéric Boyer. J'ai lu de Rad Bradbury les nouvelles de ...mais à part ça tout va bien et Farenheit 451. Un classique. Je n'ai pas lu les romans de Bertolt Brecht. Un peu sa poésie, mais j'ai vu des représentations notoires de ses pièces de théâtre. J'ai lu Une saison blanche et sèche d'André Brink. Je n'ai pas lu les soeurs Brontë. Je n'ai pas lu Pascal Bruckner. Je n'ai pas lu Alfredo Bryce-Echenique. J'ai peu lu Charles Bukowski. Je le lirai sans doute. Pour l'instant, j'aime ses poèmes érotiques. Je n'ai pas lu William S. Burroughs. On verra, ou ça viendra. Je n'ai pas lu Aldo Busi, mais j'ai été tenté. Je ne sais plus ce que j'ai lu de Dino Buzzati, je crois que Le K, mais pas en entier. Ce sont des nouvelles. Et il y en a une avec l'enfance d'Hitler à Vienne. Je n'ai pas lu Guillermo Cabrera Infante. D'Italo Calvino, j'ai dû lire Le Vicomte pourfendu, et peut-être Le Baron perché. Je pourrais lire volontiers Les villes invisibles, ou La spéculation immobilière, au titre évocateur. J'ai lu Le premier homme, La chute, L'étranger, et des récits et du théâtre d'Albert Camus. Je ne dois pas le présenter. J'ai lu Elias Canetti, mais j'ai oublié le titre, quelque chose avec les mouches, je crois. Impressionant, bien sûr. Je n'ai pas lu Truman Capote. J'ai lu El siglo de las Luces d'Alejo Carpentier. Ai-je vraiment lu Les Aventures d'Alice au pays des merveilles, de Carroll? Non, pas en entier, mais je l'ai bien approché en anglais, pour le style et le ton.
Je n'ai pas lu Raymond Carver, mais je bandais presque avec Tim Robbins en flic, papa et belle épouse, dans Short Cuts de Robert Altman, construit sur la nouvelle de Carver. Merci Arte pour la rediffusion de Short Cuts. J'avais vu le film au cinéma à sa sortie. Je n'ai pas lu Arnaud Cathrine. J'ai lu E= mc², mon amour, de Patrick Cauvin. J'ai pas lu Cavanna. J'ai lu, de Camilo José Cela, La colmena. Je n'ai pas lu Céline! J'ai commencé, c'est vrai, Voyage au bout de la nuit. Et ben, je le lirai si j'en ai envie, un point c'est tout. Je n'ai pas lu Blaise Cendrars. J'ai lu Don Quichotte de Cervantès. Désormais, j'attends la mort avec la tranquillité d'avoir vécu. Je lis d'ailleurs encore El Quijote. Maintenant, la deuxième partie. Je n'ai pas lu Chateaubriand. Je n'ai pas lu Andrée Chedid. Je n'ai pas lu Jacques Chessex ni Gilbert Keith Chesterton. Je n'ai pas lu Les liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos. J'ai lu Arobase, d'Aziz Chouaki, et ça m'a plu. Je n'ai pas lu Driss Chraïbi. Je lirais pour ma culture Une enquête au pays. Je n'ai pas lu Agatha Christie. Je n'ai pas lu Arthur C. Clarke, je ne suis pas trop S.F. Je n'ai pas lu J'abandonne de Philippe Claudel. De Jean Cocteau, j'ai lu des poèmes. Je n'ai pas lu Jonathan Coe. J'ai lu L'Alchimiste de Paulo Coelho. Je n'ai pas lu Ethan Cohen ni J.M. Coetzee. J'ai seulement lu, et mal, Solal, d'Albert Cohen. Je le regrette. Je le relirai, et je lirai surtout Belle du seigneur. Je n'ai pas lu Colette. Je n'ai pas lu Joseph Conrad. Lire Au coeur des ténèbres en français? En tout cas pas en anglais, beaucoup trop dur. De Julio Cortázar je veux revendiquer la force intacte de Rayuela, Marelle, et je suis convaincu que tout chez lui est puissant. La lecture de ses récits m'a fait aimer la lecture. Merci, Julio. Caballero.
Je n'ai pas lu Albert Cossery, mais j'ai aimé et j'ai été séduit par le film adapté de son roman Mendiants et orgueilleux. J'ai lu Génération X de Douglas Coupland. Je ne suis pas de la génération X. Il est peu probable que je lise Anne Cunéo. Je n'ai pas lu Álvaro Cunqueiro, compatriote galicien. Je ne connais pas Didier Daeninckx. Je ne sais plus ce que j'ai lu de Roald Dahl. Je n'ai pas lu Balzac et la petite tailleuse chinoise, de Dai Sijie. Je n'ai pas lu Passage au crépuscule de Rachid El-Daïf. Je n'ai pas lu Gabriele d'Annunzio ni Maurice G. Dantec. Je n'ai pas lu Marie Darrieussecq, mais j'ai son Truismes à la maison et J. m'a parlé d'elle à propos de sexualité et responsabilité. Je suis interpellé par L'orchestre le plus triste du monde de László Darvasi. Je n'ai même pas lu Alphonse Daudet, même pas Lettres de mon moulin en entier, je crois, mais je ne sais plus. J'ai lu Contre Venise, de Régis Débray, mais comme je n'ai pas été à Naples, je ne peux pas porter un jugement définitif. En tout cas, j'aime Venise, c'est sûr. Je n'ai pas lu Daniel Defoe. Je n'ai pas lu Michel del Castillo. De Philippe Delerm, j'ai lu La sieste assassinée et La première gorgée de bière. Je n'ai pas lu Luis Sepúlveda. J'ai lu un récit de Miguel Delibes seulement. J'ai oublié son titre, ça parlait d'un enfant et son rapport à la mort. Je n'ai pas lu Don DeLillo, mais ça a tout l'air d'être un classique. Je prendrai peut-être les courts d'abord. Cosmopolis ou Body art. Je n'ai pas lu Erri de Luca, mais je sais que Camille de Toledo le conseille vivement. Le titre qui m'intéresse pour l'instant serait Le contraire de un. Je ne sais pas si ça vaut la peine de lire Vodka-cola d'Irina Denejkina. Je ne connais pas Michel Déon ni René Depestre. Je n'ai pas lu Thomas de Quincey. Le nom de Virginie Despentes me dit quelque chose, ça doit être Dustan qui la cite. Je connais pas Colin Dexter, je suis pas trop policier. J'ai beaucoup de respect pour Mohammed Dib. Je suis sûr d'avoir lu Les Terrasses d'Orsol, L. A. Trip (qui est un roman de poèmes) et Un été africain. De Dickens, j'ai lu David Copperfield. De Diderot, Le neveu de Rameau, qui m'a dépouillé de complexes comme professeur d'espagnol ou d'Islam, et je dois lire Jacques le fataliste et son maître, conseillé depuis longtemps par Kundera. J'ai ouvert Boumkoeur de Rachid Djaïdani, conseillé par G., mais je l'ai fermé, parce que la différence avec Ali le magnifique de Paul Smaïl était chocante.
J'ai lu Loin de Médine d'Assia Djebar, et surtout son petit bijou La beauté de Joseph. Je crois que j'ai lu Sable rouge d'Abdelkader Djemaï. En tout cas je veux le relire un jour. Je n'ai pas lu Philippe Djian. J'espère avoir le temps de lire l'oeuvre d'Alfred Döblin, à commencer par Hamlet. Et si ça me plaît, la suite. Je ne connais pas Christophe Donner. Je n'ai pas lu José Donoso. Je n'ai pas lu John Dos Passos, et j'ai envie de lire Manhattan Transfer. Ma lacune de Dostoïevski est presque absolue: je n'ai lu que L'éternel mari, qui m'a beaucoup fait rire. Je n'ai pas lu Conan Doyle. Je ne connais pas Pierre Drieu la Rochelle. Je n'ai pas lu Friedrich Dürrenmatt. Je n'ai lu que Le Comte de Monte-Cristo d'Alexandre Dumas. Je ne pense pas que je lirai Daphné Du Maurier. Je vais lire plus Marguerite Duras. J'ai lu L'amour et une pièce de théâtre. P. m'a prêté il y a déjà des mois Le Quatuor d'Alexandrie de Lawrence Durrell, en anglais. Il faut faire avec. Le Dernier roman de Guillaume Dustan explique parfaitement ce que je suis en train de faire, d'écrire. Au premier étage se cache Génie Divin. J'en reparlerai au moment voulu. Je n'ai pas lu Isabelle Eberhardt. J'ai lu Le Nom de la Rose d'Umberto Eco, je me suis fait avoir. C'est pas grave. Je n'ai pas lu les romans de Mircea Eliade, et j'ai peu lu ses écrits sur les religions. Je n'ai pas lu Bret Easton Ellis, même si Dustan le considère comme un des plus grands écrivains contemporains. Sincèrement, American psycho me tente moyennement. Je ne connais pas James Ellroy. Shûsako Endô, comme tout ce qui vient du Japon, m'est inconnu. Je n'ai pas lu Annie Ernaux. Je suis curieux de savoir si American Rhapsody, de Joe Eszterhas, vaut la peine d'être lu. J'ai lu un peu d'Inchallah d'Oriana Fallaci, mais je le regrette. Une perte de temps. Je ne connais pas Nuruddin Farah. J'ai lu One Man Show de Nicolas Fargues, et ça m'a plu, même si le souvenir se dilue. À lire donc le reste de son oeuvre, Demain si vous le voulez bien, Rade Terminus ou Le Tour du propiétaire. Je n'ai pas lu William Faulkner. Vive la vie.
Je n'ai pas lu Giulietta de Federico Fellini. J'ai lu Le fils du pauvre de Mouloud Ferraoun, mais je n'ai pas encore lu La terre et le sang, par exemple. Je ne connais pas Dominique Fernandez. Je n'ai pas lu Jasper Fjorde ni Helen Fielding. Voilà un bon titre, à lire prochainement: Les derniers jours de la classe ouvrière, d'Aurélie Filippetti. Je ne connais pas Michèle Fitoussi, et je n'ai pas lu Francis Scott Fitzgerald. J'ai honte d'avouer que je n'ai lu que Trois contes de Flaubert. Je n'ai même pas lu Madame Bovary. Un autre titre intéressant, Le potentiel érotique de ma femme, de David Foenkinos. Je ne lirai pas Ken Follett. C'est grâce à Günter Grass que j'ai un peu entendu parler de Theodor Fontane. De là à le lire, il reste un certain décalage inévitable.
J'ai lu L'île des pingouins d'Anatole France, et j'ai été agréablement surpris en ouvrant Les dieux ont soif par la radicalité de la devise républicaine: « Liberté, Égalité, Fraternité ou la Mort. » Merci, Anatole.
J'ai pas lu Howards End de E. M. Foster, mais j'ai vu le film. Je ne connais pas Eric Fottorino. J'ai lu une bonne partie de Les corrections, de Jonathan Frazen, parce qu'Abd al Malik le conseille dans son disque Gibraltar, mais la concurrence est dure. Je l'ai lâché. Bon portrait tout de même d'un jeune professeur en attente de titularisation. Je n'en suis pas encore là, Dieu merci. Je doute que Mikrokosmos d'Asuka Fujimori vaille la peine d'être lu. Je n'ai pas lu Espido Freire. Je n'ai pas lu non plus Max Frisch. Je n'ai pas lu les romans de Carlos Fuentes, seulement le début de La muerte de Artemio Cruz, et des récits, très bons. Mais j'aime beaucoup sa modération et son intelligence politique quand il a critiqué les États-Unis pour la guerre en Irak, dans les articles publiés dans El País. Je suis avec toi, Carlos.
J'ai lu Le monde de Sophie, de Jostein Gaarder. Erreur de jeunesse. Je n'ai pas encore lu Evguénie Sokolov de Serge Gainsbourg. Je ne lirai pas Antonio Gala. Je n'ai pas lu Eduardo Galeano. Je ne lirai pas Max Gallo. Je n'ai pas lu La montagne de l'âme de Gao Xingjian. J'ai lu avec passion Cien años de Soledad de Gabriel García Márquez (à voix haute pour ma mère), avec respect El coronel no tiene quien le escriba (à voix haute) et avec admiration Crónica de una muerte anunciada (en silence). Je n'ai (toujours) pas lu Romain Gary, car je suis en train d'écrire maintenant. Je n'ai pas lu Théophile Gautier, je crois. Je n'ai pas lu Jean Genet, sauf des textes sur les Palestiniens.
Petite parenthèse pour les romans en espagnol et en allemand. J'irai vite. Il faut lire au moins El gaucho insufrible et Nocturno de Chile de Roberto Bolaño. Il faut lire La familia de Pascual Duarte de Camilo José Cela. Je dois lire 62/ Modelo para armar de Julio Cortázar. C'est facultatif de lire Amor, curiosidad, prozac y dudas de Lucía Etxebarría. Il faut lire Juan sin tierra de Juan Goytisolo, et aussi Don Julián. Je dois lire Paradiso de José Lezama Lima. On peut lire Javier Marías. De lui, j'ai lu notamment Corazón tan blanco. Je ne connais pas Eduardo Mendicutti, mais j'ai lu Eduardo Mendoza. Bon, ça va, ce n'est pas extraordinaire. La ciudad de los prodigios et El laberinto de las aceitunas sont pour l'instant mon passif. J'aime les articles de Juan José Millás dans El País, mais je n'ai pas lu ses romans. Terenci Moix, idem. J'ai lu El unicornio de Manuel Mújica Laínez. Je n'ai pas lu Álvaro Mutis. Ni Antonio Muñoz Molina. Ni Juan Carlos Onetti. J'ai lu la poésie et certains essais d'Octavio Paz. Son poème Piedra de sol est un des plus grands poèmes jamais écrits. De même, Pedro Páramo de Juan Rulfo est une des meilleurs proses jamais écrites. Je ne lirai pas Arturo Pérez-Reverte. Je dois lire Piglia. Pombo? Je ne sais pas. Je saute Rosa Regás. Je sais que je dois lire Rafael Sánchez-Ferlosio. Et José Saramago (il est portuguais, presque compatriote). Quant à Fernando Savater, j'ai déjà assez de peine à le suivre fidèlement en politique par rapport à notre lutte contre l'ETA. Mais c'est un peu mon père, Fernando. De Jorge Semprún, je vais lire L'Algarabie en français, j'ai déjà le volume à la maison. Javier Tomeo? I don't know. Je n'ai pas lu Gonzalo Torrente Ballester. Maruja Torres, c'est comme Juan José Millás. Francisco Umbral, ça dépendra de si je retourne vivre à Madrid. Miguel de Unamuno aura son moment, et j'ai déjà lu San Manuel Bueno Mártir.
Mario Vargas Llosa. Aïe. Mario. J'ai aimé ton Elogio de la madrastra, et mon père m'a fait lire avec raison La ciudad y los perros. Tu continues à publier. Mais arrête donc! Tu t'enterres vivant. Tant pis pour toi et pour tes amis libéraux en faveur de la guerre. Je rends hommage à Manuel Vázquez Montalbán, plume géniale dans El País jusqu'à sa mort. Je n'ai pas lu ses romans.
En fait, je saute les romans en allemand.
J'ai lu Le Prophète de Khalil Gibran, et je récite encore en chantant son « Donne-moi la flûte et chante » en version Fayrouz. J'ai simplement adoré Les faux-monnayeurs d'André Gide. Je ne crois pas qu'il vaille la peine de lire Franz-Olivier Giesbert. Je n'ai rien lu de Jean Giono, mais j'ai remarqué qu'il était dans la traduction de Moby Dick. Un bon signe. Je n'ai pas lu Pierre Girard ni Jean Giraudoux. De Goethe, j'ai lu Faust, Werther et le Divan Occidental-Oriental. Je n'ai pas lu Gogol. Je ne connais pas William Golding. De Gombrowicz, j'ai lu Ferdydurke et La pornographie, grâce à Kundera. Je n'ai pas lu Agustín Gómez-Arcos. Je n'ai pas lu les frères Goncourt. Je n'ai pas lu Francisco González-Ledesma. Je n'ai pas lu Belén Gopegui. Je n'ai pas lu Nadine Gordimer. Je n'ai pas lu Parfum de pluie sur les Balkans, un roman séfarade, de l'écrivain en serbe Ana Gord. Je ne lirai pas Noah Gordon. Pas lu Jeremias Gotthelf. Je n'ai pas lu Baltasar Gracián. Je ne connais pas Patrick Grainville. Je n'ai pas lu O.N.G., ni Ipso facto, de Iegor Gran. Je n'ai pas lu Almudena Grandes. Je n'ai pas lu Günter Grass, j'ai juste commencé à une époque Le Turbot. Je n'ai pas lu Robert Graves. Je n'ai pas lu Graham Green. Je n'ai pas lu Julien Green. Peut-être je pourrais lire Il n'y a pas de secret de Sibyle Grimbert. Je n'ai pas lu John Grisham. Je n'ai pas lu David Grossman, mais j'ai soutenu publiquement les Accords de Genève. Je n'ai pas lu Vassili Grossman. Je n'ai pas lu José María Guelbenzu, mais je lis souvent ses critiques de romans dans les pages Babelia. Quatre romans que je n'ai pas lu: L'écharpe d'Iris d'Osman Necmi Gürmen, Paradis d'Abdulrazak Gurnah, Un long été à Istanbul d'un auteur dont je n'ai pas retenu le nom, et Une femme de Tirana d'Helena Gushi Kadaré.
Je n'ai pas lu Pedro Juan Gutiérrez. Je n'ai pas lu Hella S. Haasse. Je n'ai pas lu Le marriage d'Auschwitz d'Erich Hackl. Je ne connais pas Hubert Haddad. Je vous prie de bien vouloir m'excuser, M. Georges Haldas. Je ne vous ai pas lu, mais je vous remercie pour votre librairie, Le Rameau d'Or, au boulevard des Philosophes. Je n'ai pas lu Marek Halter. Je n'ai pas lu Dashiell Hammett, nommé pas Taoufic Ben Brik dans The Plagieur. Je n'ai pas lu Knut Hamsun, mais je crois que mon grand-père le lisait. Je n'ai pas lu Peter Handke. Les scandales autour et à cause de Peter Handke ne m'intéressent pas énormément. Je devrais peut-être le lire, pour avoir une petite idée. Je n'ai pas lu Jim Harrison. Je lisais Siddharta de Hermann Hesse avec plaisir, mais je l'ai laissé sans raison, je crois. En tout cas, je ne me souviens plus de la fin. Mais il se peut que je l'aie quand même fini. Je n'ai rien lu d'autre de lui, ni Souvenirs d'un européen, ni Le voyage en Orient, ni Le poète chinois. Je voudrais y revenir. Généralement je ne lis pas de policiers, je ne lirai donc pas Patricia Highsmith. Je n'ai pas lu Pays de nuit de Janane Jassim Hillawi. Je suis allègrement surpris par le titre Bohême bohème, de Josef Hiršal.
J'ai lu Hypérion de Hölderlin! Grâce à l'insistance de Jesús Munárriz, mais aussi grâce à une des citations préferées de Léger: « C'est poétiquement que l'homme habite le monde ». Je n'ai pas lu E.T.A. Hoffmann. Je n'ai pas lu Éric Holder. Je commencerais par Manfred ou l'hésitation. Je ne connais pas Ödön von Horváth. Il a des titres intéressants: Prosa et Jeunesse sans Dieu. Je n'ai pas lu Michel Houellebecq. Sans commentaires. Je n'ai pas lu Bohumil Hrabal. Je n'ai pas lu Jude l'obscur de Thomas Hardy. Je n'ai pas lu Nathaniel Hawthorne. Ai-je commencé une fois un recueil de ses nouvelles? C'est possible. Je n'ai pas lu Sadegh Hedâyat. J'ai lu quelques poèmes de Heine seulement. Je n'ai lu que Le vieil homme et la mer d'Ernest Hemingway. Mais L'adieu aux armes me semble désormais urgent.
Victor Hugo: j'ai lu Les orientales, Le dernier jour d'un condamné, Les contemplations (pas en entier) et une bonne première partie de Notre-Dame de Paris, que j'ai lâché à cause d'impossibles descriptions de la ville médievale. En outre, j'ai admiré ses dessins et peintures au musée Thyssen de Madrid, avec B., ma cousine, et M., ma tante plus proche.
J'ai senti la popularisation de Nancy Huston, dont je n'ai rien lu. Je n'ai pas lu Aldous Huxley. Je n'ai pas lu À rebours de Huysmans. Je n'ai pas lu Marcela Iacub, son Aimer tue. Je ne lirai pas Michael Ignatieff. Je n'ai pas lu La vengeance d'Hamlet de Michael Innes. Comme tout ce qui vient du Japon, je ne connais rien de Yasoushi Inoué. De Ionesco, j'ai lu du théâtre: La cantatrice chauve et Rhinocéros, mais pas son roman Le Solitaire. Je n'ai pas lu John Irving, ni les Contes de l'Alhambra de Washington Irving. Pardon, j'ai laissé passer ça: j'ai lu et apprécié Le fusil de chasse de Yasushi Inoué. Mais je n'ai pas lu Kazuo Ishiguro. Je n'ai pas lu Fazil Iskander.
Je n'ai pas lu J'ai de Tarik Issaoui. J'ai lu, grâce à J. B., le recueil de Panaït Istrati où j'ai découvert avec lumière Nerrantsoula, puis Tsata-Minnka, La famille Perlmutter (ah, le passage en Égypte!) et Pour avoir aimé la terre. Je n'ai pas lu Jabra Ibrahim Jabra. Je n'ai pas lu Philippe Jaccotet, mais il me semble qu'il est le traducteur d'oeuvres que j'ai lu, mais je ne sais plus lesquelles. Je n'ai pas lu Max Jacob. Je ne lirai pas Christian Jacq, je ne suis pas trop roman historique. Je n'ai pas lu Docteur Mabuse de Norbert Jacques. J'ai dû lire des romans courts d'Henry James, mais je ne sais plus lesquels. Je n'ai pas d'opinion sur P. D. James. Je ne connais pas Tana Janowitz. Je n'ai pas lu Alexandre Jardin, mais je lirais volontiers Autobiographie d'un amour ou Fanfan. Je n'ai pas lu Alfred Jarry. Je n'ai pas lu Elfriede Jelinek. Je n'ai pas lu Jerome K. Jerome, Trois hommes dans un bateau, ou Trois hommes sur un vélo. Je n'ai pas lu Platero y yo de Juan Ramón Jiménez, sauf le début, avec mon petit frère, à voix haute, dans un train, mais j'ai lu intensément sa poésie.
Je n'ai pas lu José Jiménez Lozano. Je n'ai pas lu Ha Jin, mais j'aime l'oxymore d'un de ses titres, La démence du sage. Je n'ai pas lu Joseph Joffo, je ne suis pas trop romans pour enfants. Je n'ai pas lu, malheureusement, Marcel Jouhandeau. Je n'ai pas lu Pierre Jean Jouve. J'ai lu Ulysse de Joyce! J'avertis tout de suite que je n'ai pas lu L'Odysée d'Homère. Lirai-je Portrait de l'artiste en jeune homme, de Joyce? Peut-être. Je n'ai pas lu Ernst Jünger. J'ai lu La niche de la honte, d'Ismaïl Kadaré. Je n'ai lu que La métamorphose, À la colonie pénitentiaire et peut-être d'autres récits de Franz Kafka.
Comme tout ce qui vient du Japon, tout ce qui vient de l'Inde m'est largement inconnu. Je n'ai donc pas lu Au nom de l'extase ni L'Ascète du désir de Sudhir Karkar. Je n'ai pas lu L'Année prochaine à Jérusalem d'André Kaminsky. Je n'ai pas lu, de Sayed Kashua, Les arabes dansent aussi, mais j'ai forcément une grande sympathie pour cet auteur, parce qu'il est arabe israélien et il a décidé d'écrire. Bravo.
Vous devinerez pourquoi, je n'ai pas lu Yasunari Kawabata. Ni bien sûr Hiromi Kawabami. Je découvre que le film que je n'ai pas vu, La dernière tentation du Christ, est tiré d'un roman d'un certain Nikos Kazantzaki. Je n'ai pas lu Roméo et Juliette au village de Gottfried Keller. Je n'ai pas lu les grands roamns de Yachar Kemal (ni les petits, s'il en a écrit). Oui, je vois qu'il a écrit La légende du monde Ararat et Tu écraseras le serpent, mais les titres ne me semblent pas convaincants. Mais peut-être je me trompe. En fait, vous l'aurez compris, je me méfie des auteurs qui ont eu du succès. Mais là, je sais que j'ai absolument tort.
Je n'ai pas lu La grande femme de mes rêves de Yehoshua Kenaz. Je me méfie de Douglas Kennedy. J'ai lu Sur la route, On the road, de Kerouac! Et en anglais. J'avais déjà lu des poèmes qu'il avait écrit avec une liberté encourageante. À lire, même en français, tout de suite (non): Satori à paris. En fin, bientôt. J'ai lu Le chercheur de traces d'Imre Kertész. J'ai bien fait. Oh la là! Joseph Kessel. Un certain traumatisme de lecteur. J'avais lu Le lion à l'école, bon, voilà, mais Madame C. me prêta la piste fauve. Le titre m'est resté. En fait, j'étais trop jeune, je ne le finissais pas, et au bout de quelques mois, sur le conseil de mon père, je le lui rendis, sans l'avoir fini. Elle ne me proposa plus jamais un livre de sa bibliothèque. J'avais treize ans.
Je n'ai pas lu Le sourire de Brahim, de Nacer Kattane. Je ne connais pas Eduard von Keyserling. J'adore Yasmina Khadra, un écrivain énorme, puissant, rapide. J'ai adoré ses policiers du commisaire Llôb, moi qui ne lit pas les policiers, j'ai vécu les aventures des islamistes terroristes perdus, dans les maquis et les rues d'Alger, j'ai aimé un amour qu'il a écrit. Je conseille Les hirondelles de Kaboul, L'Attentat et Les sirènes de Bagdad. Mohammed Moulessehoul, Yasmina Khadra, un écrivain algérien en français qui m'a ouvert le coeur.
Je n'ai pas lu Sahar Khalifa, ni Edouard al-Kharrat, ni Aïssa Khelladi, ni Sabrina Kherbida, ni Yasmine Khlat, qui a écrit Le désespoir est un péché. Je n'ai pas lu les romans d'Elias Khoury ni ceux de Vénus Khoury-Ghata. Je n'ai pas lu Le hasard et autres textes de Krzysztof Kieślowski. Je n'ai pas encore lu Human punk de John King. Je n'ai pas lu Kim de Rudyard Kipling. Je ne connais pas Takeshi Kitano. Je n'ai pas lu Arno Klarsfeld. Je n'ai pas lu La Marquise d'O..., d'Heinrich von Kleist. Je ne connais pas Ivan Klíma. Il y a un Vie, exploits et descente aux Enfers de Faust, de F.M. von Klinger. Je ne connais pas Pierre Klossowski. Je n'ai pas lu les roamns Spartacus ou Le zéro et l'infini d'Arthur Koestler. Je n'ai pas lu Yeshayahu Koren. Je n'ai pas lu Les pingouins n'ont jamais froid ou Le caméléon d'Andreï Kourkov.
Je conseille vivement les romans d'Ahmadou Kourouma, spécialement Allah n'est pas obligé. Je n'ai pas lu Julia Kristeva. Je n'ai pas lu Agota Kristof. Je n'ai pas lu La fin du roman de Michael Krüger. Je n'ai pas lu Alfred Kubin. J'ai lu plusieurs romans de Milan Kundera, et plusieurs fois L'insoutenable légèreté de l'être, et son essai L'art du roman. Il reste en haut, Kundera, il garde tout son prestige mérité. J'ai beaucoup aimé Des bleus à l'amour, traduction de Love in a Blue Time, d'Hanif Kureishi. Merci, N., pour ce livre. Je n'ai pas lu Philippe Labro. J'ai lu La princesse de Clèves de Madame de La Fayette. Je n'ai pas lu Graziella d'Alphonse de Lamartine. Je n'ai pas lu L'Impromptu de Madrid de Marc Lambron. Je n'ai pas lu Vienne la tempête de Leena Lander. Je n'ai pas lu Luis Landero ni Tommaso Landolfi. Et je n'ai pas lu Fritz Lang. Je n'ai pas lu Monique Lange. Comme toute la littérature chinoise, les romans de Lao She me sont inconnus. Je n'ai rien lu d'Yves Laplace. Je n'ai pas lu Camille Laurens. Je n'ai pas lu Laurent Laurent, ni Éric Laurent. Je n'ai pas lu D.H. Lawrence. Comme d'habitude pour les romans d'espions, je n'ai pas lu John Le Carré. Je n'ai pas lu J.M. G. Le Clézio.
Et j'arrive à Jack-Alain Léger, le meilleur écrivain français actif, et peut-être un des meilleurs écrivains du XXe siècle, auteur sous le nom de Paul Smaïl du plus grans roman à ce jour du XXIe siècle, Ali le magnifique (voyez son influence littéraire dans Allah superstar d'Y.B., ou Dit violent, de Mohammed Razane). Sous le nom de Jack-Alain Léger, j'ai lu Hé bien! La guerre, On en est là, Maestranza (ah, ma Séville dans ses mains!), Le siècle des ténèbres, je lis actuellement Jacob Jacobi, j'ai lu encore Le roman, Falstaff, non, pardon, L'autre Falstaff, Les souliers rouges de la duchesse et Un ciel si fragile. J. m'a gracieusement offert Monsignore. Mais je devrai parler de Léger à propos de Paul Smaïl, Nessuno Niente et moi-même comme écrivain. En effet, je suis aussi un autre Léger. En moi m'aime le nom même. Sachez que la plume de Léger est romanesque, amoureuse, libertaire, originale, douce et cruelle.
Je n'ai pas lu François Léotard, La vie mélancolique des méduses. Je n'ai pas lu Leskov. Je ne lirai pas Doris Lessing.
J'ai lu Si c'est un homme de Primo Levi. J'ai lu Si c'est un homme, de Primo Levi. J'ai lu Si c'est un homme. De Primo Levi. Je l'ai lu, oui.
Je n'ai pas lu Morgen Schtarbe, d'Alain de Libera. Je suis tenté de lire La littérature, de Mathieu Lindon, et ses autres romans. Je ne connais pas David Lodge. J'ai lu un ou deux romans de Jack London. C'était un aventurier moderne. J'ai lu bien de passages d'Aphrodite de Pierre Louÿs. Je n'ai pas lu Lovecraft. Je n'ai pas encore lu Malcolm Lowry. J'ai lu Samarcande et Léon l'Africain, et aussi Les jardins de lumière, d'Amin Maalouf. Je n'ai pas lu Verre cassé d'Alain Mabanckou. Je n'ai pas lu L'Art de la fugue de Stephen McCauley. Je n'ai rien lu d'Ian McEwan. Je n'ai pas lu Le rêve du milieu de Sebastian McEvoy. Je ne connais pas Pierre Mac Orlan. Je n'ai pas lu Juan Madrid. J'aime l'idée de lire un jour Bulles bleus de Maurice Maeterlinck.
Je me compte parmi les lecteurs de la Trilogie de Naguib Mahfouz, dont j'ai aussi lu Le voleur et les chiens, livre que m'offrit N.R., et qui fut ma première lecture comme arabiste débutant. Je n'ai pas lu beaucoup Norman Mailer, seulement un roman sur une femme de New-York mariée puis séparée d'un communiste. Je n'ai pas lu Histoire de la Grande Maison, de Charif Madjalani. Je n'ai pas lu Andreï Makine. Je n'ai pas lu Curzio Malaparte, conseillé par Camille de Toledo. Je n'ai pas d'idée sur Bernard Malamud. J'ai lu La condition humaine d'André Malraux. Je n'ai pas lu Ossip Mandelstam. Je n'ai pas lu Alberto Manguel. Je n'ai lu que La mort à Venise, de Thomas Mann. À cause du film de Visconti. Je n'ai rien lu de Sándor Márai. Pardon, je n'ai pas lu Marivaux, mais ça va venir. Je n'ai pas lu Juan Marsé. Ma mère parle toujours de Últimas tardes con Teresa, amis je n'en sais pas plus pour autant. En français, c'est Teresa l'après-midi. Je n'ai pas lu Carmen Martín Gaite, ni Gustavo Martín Garzo. Je n'ai pas lu Tomás Eloy Martínez, ni Denise ou le corps étranger de Luis Martinez. Je n'ai pas lu Les mémoires d'un amant lamentable de Groucho Marx. Je n'ai pas lu François Maspero. J'ai devant moi une vingtaine de volumes de romans et nouvelles de Somarset Maughan, et de tout ça rien n'a été lu par moi. Idem pour Maupassant, mais là, j'ai lu Bel-Ami. Ce n'est pas rien. Je ne sais plus si j'ai lu Thérèse Desqueyroux de François Mauriac. Aujourd'hui je sais grâce à France 3 qu'il faut lire son Bloc-notes, et qu'il fut le premier à dénoncer la torture dans la guerre qu'il eût l'intelligence d'appeler coloniale, en Algérie. Je n'ai pas lu André Maurois. Je lis et je loue Moby Dick de Melville, grâce à Vivre me tue de Paul Smaïl. Je n'ai pas lu Albert Memmi. Je n'ai pas lu Carmen, ni Colomba, de Mérimée. Je ne lirai pas Robert Merle. Ni Gérald Messadié. Je n'ai pas lu Catherine Millet. Je n'ai pas lu Arthur Miller. Je dois lire son livre Focus. Je n'ai pas lu Henry Miller. Je dois lire son livre Plexus. Je n'ai pas lu Rachid Mimouni. Je n'ai pas lu André Miquel, mais j'ai lu sa personnelle et belle traduction du Fou de Laylâ. Je n'ai pas lu Mirabeau. Je n'ai pas lu Yukio Mishima, auteur cité avec poésie par Taoufic Ben Brik dans The Plagieur. Confession d'un masque, quel titre! Yukio Mishima s'incrit dans l'Olympe. Il me semble que Beaux seins, belles fesses, de Mo Yan, peut être une très bonne lecture. Je n'ai pas lu Patrick Modiano. Je n'ai pas lu Ana María Moix. Il paraît que Leopoldo María Panero l'aima éperdumment avant de devenir fou. Je n'ai pas lu Vicente Molina Foix. Je ne connais pas Malika Mokeddem. Je n'ai pas lu Peuls, de terno Monénembo. Je n'ai pas lu Les célibataires, d'Henry de Montherlant. Je n'ai pas lu Quim Monzo. Je n'ai pas lu Paul Morand. Je ne connais pas Elsa Morante. Je n'ai rien lu d'Alberto Moravia. Je n'ai pas lu Toni Morrison. Je n'ai pas lu Les tribulations d'un égyptien en Égypte, de Mohammed Mostagab, ni Mémoires de la chair, d'Ahlam Mosteghanemi. J'ai beaucoup aimé Mon père est un petit bicot de Sonia Moumen. Je ne lirai pas Kenizé Mourad. J'ai lu avec ma mère Bomarzo, à voix haute, de Manuel Mujica Lainez. Je ne lirai pas Multatuli de Max Havelaar. Je lirai peut-être Ecstasy de Muakami Ryû. Je ne connais pas Iris Murdoch. Je dois lire L'homme sans qualités de Robert Musil. J'oublie pas Álvaro Mutis. J'ai lu Printemps de feu, en sautant toute la deuxième partie et la fin, de Marc-Édouard Nabe, sauf une scène érotique finale où il sodomise voluptueusement son amante. J'ai aussi lu Une lueur d'espoir du même auteur, volume caché au premier étage. A-t-on traduit ce livre en anglais pour le vendre aux États-Unis? Je serais curieux de savoir s'il a eu des lecteurs américains qui appréciaient son message. Je n'ai pas lu d'Alfred de Musset La confession d'un enfant du siècle. J'ai très peu lu Nabokov, je n'ai lu que quelques pages de Lolita. Je n'ai pas lu V.S. Naipul. Je n'ai pas lu Nabil Naoum. Je n'ai pas lu Taslima Nasreen. Ni Fou de Beyrouth de Sélim Nassib. Je n'ai pas lu Sylvie, de Gérard de Nerval. Bon, L'incroyable (et très crétin) destin de Piero, de Nessuno Niente, pseudonyme de Jack-Alain Léger, doit être en lecture. Tant mieux. C'est une grande fable sur être écrivain, comme moi en mon nom, comme j'aime donner. Je n'ai pas lu Paul Nizan. Je n'ai pas lu Amélie Nothomb. J'ai lu Chocolat chaud, de Rachid O., que j'ai beaucoup aimé. Je cite avec plaisir « Il est plus poli d'êntre heureux », sagesse intime. Je lirai bientôt ses autres romans, j'ai déjà commencé Ce qui reste. Écrivain marocain. Je n'ai pas lu Silvina Ocampo. Je n'ai pas lu les nouvelles de Les braves gens ne courent pas les rues, de Flannery O'Connor. Je n'ai pas lu kenzaburô Ôé. Les petits romans, comme La piscine, ou La grossesse, de Yôko Ogawa, ont l'air d'être attractifs. Je n'ai pas lu Ben Okri. Je n'ai pas lu Le traité de mécanique, d'Ihsan Oktay Amar. Je n'ai pas lu Juan Carlos Onetti.Aucune idée sur Génération spontanée, de Christophe Ono-dit-Biot. Petite curiosité pour Fringues, de Christine Orban. Je n'ai pas lu Jean d'Ormesson. Je ne connais pas Erik Orsenna. Je n'ai pas lu 1984, de George Orwell. J'ai essayé, sans succès, de lire Seule la mère d'Amos Oz. J'ai lu (ce roman, Le Coeur un, c'est un peu son plagiat) Je mange un oeuf, de Nicolas Pages, qu'admirait tant Dustan, et j'ai envie de lire son Super G. Pardon, je n'ai pas lu Marcel Pagnol. Je ne connais pas Chuck Palahniuck. Je n'ai pa lu Sergi Pàmies. Je ne lirai pas Tim Parks. Je n'ai pas lu les romans de Pier paolo Pasolini, mais j'ai lu son poème Les cendres de Gramsci, et j'ai vu quelques uns de ses meilleurs films, dont Teorema et Accatone. On vient d'interdire son Salò ou les 120 journées de Sodome à Zurich, par un décret de police cantonale, comme quoi le capital sait que la révolution culturelle est imminente, car, comme Sid Ali, je suis d'une moralité imminente. Je n'ai pas lu Le docteur Jivago de Boris Pasternak. Je n'ai pas lu Cesare Pavese, seulement quelques poèmes qu'il a écrit. De Daniel Pennac, j'ai lu La fée carabine, mais surtout Comme un roman, deux fois. Je lirai un jour Georges Perec. Je n'ai pas lu Benito Pérez Galdós. Je n'ai pas lu André Pieyre de Mandiargues. Je n'ai pas lu Luigi Pirandello. Ni José Cardoso Pires. Je n'ai pas lu Sylvia Plath. Je n'ai pas lu L'Agent dormant, de Fabrice Pliskin. J'ai seulement le souvenir d'avoir lu des poèmes d'Edgar Alan Poe, et non ses récits. Nous avions commencé la lecture de Maluco avec mon père et mes frères I. et R., le roman de Napoleón Baccino Ponce de León. Ce fut une des dernières tentatives de mon père d'établir un fond de culture familial, le roman Maluco. Un jour je le finirai. Je n'ai pas lu la saga de Rocambole, de Ponson de Terrail. Je n'ai pas lu Baltasar Porcel. Je ne lirai pas Carmen Posadas. Je n'ai pas encore lu Manuscrit trouvé à Saragosse, de Jean Potocki. Je n'ai pas lu L'élu, de Chaïm Potok. À lre, et ses autres romans aussi. Je n'ai pas lu Orhan Pamuk. Je n'ai pas lu Pouchkine. Je n'ai pas lu Juan Manuel de Prada. J'aime Corto Maltese (les BD) d'Hugo Pratt. Je n'ai pas lu Manon Lescaut, de l'Abbé Prévost. Je n'ai pas lu Rouge Brésil, de Jean-Christophe Rufin. De Marcel Proust je n'ai lu que le tout début d'À la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann. Je n'ai pas lu Soledad Puértolas. Je n'ai pas lu Malédiction éternelle à qui lira ces pages, de Manuel Puig, ni Le baiser de la femme-araignée, du même. Je ne connais pas Claude Pujade-Renaud. Je ne lirai pas Mario Puzo. Je ne lirai pas Barbara Pym. Je n'ai lu qu'Exercices de style de Raymond Queneau. Je ne lirai pas Yann Queffélec. Je n'ai pas lu Eça de Queiros. Je n'ai pas lu Pascal Quignard. Je n'ai pas lu Horacio Quiroga. Je ne suis pas fier de n'avoir rien lu de Rabelais. Je n'ai pas lu Raymond Radiguet. Je n'ai pas lu Patrick Rambaud. J'ai lu L'Amour du monde, de Charles-Ferdinand Ramuz, roamn qui m'a fait aimer le Lac Léman. Et la Suisse. Mon frère interpréta le Diable dans Histoire d'un soldat. Je ne connais pas Vincent Ravalec. J'ai lu, grâce à mon père, À l'ouest rien de nouveau, d'E.M. Remarque. Je n'ai pas lu Poil de carotte de Jules Renard. J'ai lu Le Boucher, d'Alice Reyes, grâce à C., ma première amante. Je n'ai pas lu Treize minutes, de Nicolas Rey. J'ai lu Hammerklavier, de Yasmina Reza. Je ne lirai pas Rezvani. Je n'ai pas lu Julio Ramón Ribeyro. Je n'ai lu que des poèmes de Rainer Maria Rilke. Je n'ai pas lu Angelo Rinaldi. J'ai lu les nouvelles de La lengua de las mariposas, de Manuel Rivas, compatriote galicien.
Je n'ai pas lu L'Alphabet du matin, d'Alice Rivaz. Je n'ai pas lu Alain Robbe-Grillet. Je n'ai pas lu Jules et Jim, d'Henri-Pierre Roché. Je n'ai pas lu Mercè Rododera. Je ne connais pas Dominique Rolin. Idem pour Olivier Rolin. Je dois lire Les hommes de bonne volonté, de Jules Romains. Je n'ai pas lu Le film photographique le moins cher du monde, de Fred Romano. J'ai lu avec jouissance Professeur de désir, de Philip Roth, en anglais, The Professor of Desire. Je lirai La tache et Pastorale américaine, en tout cas. Je n'ai pas lu L'invention de l'auteur, de Jean Rouaud. Je n'ai pas lu Le goût du malheur, de Jean-Marie Rouart. Je n'ai que commencé Les Confessions de Rousseau. Je n'ai pas lu Le Dieu des petits riens, d'Arundhati Roy. Je n'ai pas lu Les Versets sataniques de Salman Rushdie, mais j'ai lu le premier chapitre de Shalimar the clown, en anglais. Je n'ai pas lu El túnel, d'Ernesto Sábato. Je n'ai pas lu Mario de Sá-Carneiro. Je n'ai pas lu Fouets et fourrures de Sacher-Masoch. Je n'ai lu qu'un peu de Les infortunes de la vertu, de D.A.F. de Sade, mais je suis scandalisé par le procès qu'inflige à Sade le philosophe Michel Onfray, l'accusant de fascisme. Je n'ai pas lu Juan José Saer. J'ai lu Bonjour tristesse, de Françoise Sagan, avec douceur. Je n'ai pas lu Une comédie humanie, de William Saroyan. J'ai lu Le petit prince d'Antoine de Saint-Exupéry. Je n'ai pas encore lu Le temps du kif, de Khayri Shalabi, mais je fume avec plaisir quotidiennement du haschisch despuis quelques quatorze ans. Je n'ai pas lu Emilio Salgari. J'ai lu L'attrape-coeurs de J.D. Salinger. Je n'ai pas lu José Luis Sampedro. Je n'ai pas lu San-Antonio. J'ai lu La mare au diable de Georges Sand. Je n'ai pas lu Boualem Sansal. Je n'ai pas lu Sapho, ni Push, de Sapphire. Je n'ai pas lu La caverne, de José Saramago. Je n'ai pas lu Claude sarraute. Je crois que j'ai lu Tropismes, de Nathalie Sarraut, mais je n'ai pas dû bien assimiler. J'ai lu L'enfance d'un chef, Les mots, La nausée, et beaucoup de récits, du théâtre -Huis-clos, Les mouches-, et Qu'est-ce que la littérature?, de Jean-Paul Sartre. Je n'ai pas lu L'être et le néant. J'aime la formule de Bernard-Henri Lévy pour le siècle passé, « le siècle de Sartre ». Je saute tous les romans en anglais, pour alléger ma course. Idem pour les romans en italien. Je saute aussi le rayon, très sympathique, des romans en gros caractères.
Je n'ai pas lu Tentative d'amour, de Peter Schalmey. Je n'ai pas lu Jean-Noël Schifano, ni La chute des corps d'Alain Schifres. Je n'ai lu que Mademoiselle Else, d'Arthur Schnitzler. Je voudrais lire Vienne au crépuscule. Je n'ai pas lu Leonardo Sciascia. Je n'ai pas lu Walter Scott. Je n'ai pas lu Les anneaux de Saturne, ni Austerlitz, de W.G. Sebald. Je crois que j'ai lu toute la série de Le petit Nicolas, de Sempé et Goscinny. J'aime beaucoup Ramón J. Sender. Lisez, même en français, Requiem pour un paysan espagnol. Je n'ai pas lu Abdelhak Serhane. Je ne lirai pas Pascal Sevran, un raciste con qui pue. Je n'ai pas lu Vie amoureuse, de Zeruya Shalev. Je ne connais pas Béatrice Shalit. Je n'ai pas lu Tom Sharpe. Je n'ai pas lu Ferdinand Oyono. J'ai lu, ah!, le sublime, j'ai lu Frankenstein, de Mary shelley. Je n'ai pas lu Quo vadis?, d'Henryk Sienkiewicz. Je n'ai pas lu Méchamment berbère, de Minna Sif. Je n'ai pas lu Simenon, je ne suis pas trop romans policiers. Je n'ai pas lu Claude Simon. Je n'ai pas lu I.J. Singer, ni les romans de son frère, Isaac Bashevis Singer. Par où commencer sa lecture? Peut-être pas Ombres sur l'Hudson. J'ai lu et aimé Ardiente paciencia du chilien Antonio Skármeta. Je n'ai pas lu Peter Sloterdjik, mais je ne me prive pas de frimer en parlant comme si j'avais lu sa philosophie, comme si je l'avais lu.
J'ai découvert Paul Smaïl à la recherche de littérature beur. J'ai vu son nom, Smaïl, le titre, Vivre me tue, qui me semblait très familier après mes recherches sur la mort et l'amour, et j'ai été intrigué par les titres qui restaient: Casa, la casa et La passion selon moi. Je me suis plongé, donc, dans la lecture de Vivre me tue. Ça a été le coup de foudre. Nouvelle approche de l'être beur, de la littérature (récuperation des classiques, comme Moby Dick), et, surtout, l'amour, très poncif, du narrateur.
J'ai donc lu les deux autres volumes. Puis j'ai relu les trois. La fascination pour Rimbaud dans Casa, la casa, et pour l'adab dans La passion selon moi. Je commandai en librairie Ali le magnifique (et ouais; apparamment, trop chocant pour les citoyens-lecteurs de Genève... Les bibliothécaires de la Bibliothèque de la Cité estiment ne pas devoir proposer un exemplaire, de peur qu'il soit lu par un jeune? Salauds!, peine-à-jouir!, tartuffes!, bouffons!, enculés!, dirait Sid Ali...), Ali le magnifique qui mit un certain temps à venir, et que je dévorai pratiquement non-stop dès que je pus. L'émotion. Je l'ai dévoré plusieurs fois frénétiquement, oserai-je dire, après le nazisme et la L.T.I., fanatiquement? Oui! Je suis devenu fanatique de ce roman, au point de l'introduire avec violence, comme un viol académique en bonne et dûe forme, dans ma thèse, qui porte sur la lyrique médiévale arabe et courtoise... Le mal était fait. La contagion, définitive. Un an et demi plus tard, je découvre par Internet que Paul Smaïl est Jack-Alain Léger. J'encaisse avec un sourire le dévoilement de ma naïveté islamophile, puis je me ploge dans cet auteur, sans aucun regret, comme vous le savez.
Je n'ai pas lu Alexandre Soljénitsyne. Je n'ai pas lu Philippe Sollers, mais je suis le fils légitime de ses lectures. Je n'ai pas lu Susan Sontag. Je n'ai pas lu Philippe Soupault. Je n'ai pas lu Le temple, de Stephen Spender. Je n'ai pas lu Gertrude Stein. Je n'ai lu que Des souris et des hommes de John Steinbeck. Je n'ai pas lu Le transport de A.H., de George Steiner. Je n'ai lu que De l'amour de Stendhal. J'adore tout de même le titre La Rouge et le Noir. J'ai lu L'île au trésor de R.L. Stevenson. J'ai lu Dracula de Bram Stoker. Je n'ai pas lu La case de l'oncle Tom, d'Harriet Beecher-Stowe. Je ne connais pas Botho Strauss. Je n'ai pas lu August Strindberg. Je ne lirai pas Paul-Loup Sulitzer, ni Maud Tabachnik. Je n'ai pas lu Jules Supervielle. Je n'ai pas lu Italo Svevo. Je n'ai pas lu Andrzej Szczypiorski. Je n'ai pas lu Antonio Tabucchi. Je n'ai pas lu Rabindranath Tagore. Je n'ai pas lu Paco Ignacio Taibo II, cité par Taoufic Ben Brik dans The Plagieur. Je n'ai pas lu François Taillandier. Je ne connais pas Junichiro Tanizaki. Je ne connais pas l'Iranienne Goli Taraghi. Je n'ai pas lu Reservoir dogs de Quntin Tarantino, j'ai simplement vu le film. J'ai lu des nouvelles et du théâtre d'Anton Tchékhov. Je n'ai pas encore lu Barry Lyndon et La Foire aux Vanités, de Thackeray. Je ne connais pas Shashi Tharoor. Il faut que je lise Son histoire et Précarité de Julien Thèves, dans Le rayon chez Balland, collection dirigée par Dustan. Je n'ai pas lu Las Vegas parano, d'Hunter S. Thompson. Je n'ai pas lu Rodolphe Töpfer. Je ne lirai pas J.R.R. Tolkien. Je n'ai lu qu'Hadji Mourad de Léon Tolstoï. Je n'ai pas lu Tourguéniev. Je n'ai pas lu Michel Tournier, ni Jean-Philippe Toussaint. Je n'ai pas lu Les enfants de la Place, de la Brésilienne Yasmina Traboulsi. Je ne connais pas Michel Tremblay. Je n'ai pas lu En lisant Tourgueniev de William Trevor. J'ai lu Quintessence de la pédale de Stéphane Trieulet dans Le rayon chez Balland, collection Dustan. Je n'ai pas lu Elsa Triolet. Je n'aurais probablement pas le temps de lire Anthony Trollope, et c'est dommage, parce qu'un écrivain victorien éminent est forcément très actuel, par les temps qui courent. Je n'ai pas lu Henri Troyat. Je n'ai pas lu L'homme qui aimait les femmes, de François Truffaut, j'ai simplement vu le film. Je n'ai pas lu Lyne Truss. Je n'ai pas lu Cités à la dérive de Stratis Tsirkas. Je ne connais pas Yûko Tsushima. Je n'ai pas lu Les cours particuliers du professeur Tadano, de Yasutaka Tsutsui. Je n'ai pas lu Les aventures de Tom Sawyer, de Mark Twain. Je n'ai John Updike pas lu. Sachez que je me suis laissé aller à la perversité vicieuse de lire une bonne moitié de Le Hadj, de Léon Uris. Je n'ai pas lu Peter Ustinov. Je ne Zoé Valdés connais pas. Je n'ai pas lu Jean Vautrin.
Attention! Yves Velan. Cet écrivain Suisse est un très bon écrivain, auteur de Je, La Statue de Condillac retouchée et Soft Goulag. J'ai lu La Statue... et Soft Goulag, grâce à J., qui a fait une très bonne recherche sur l'écriture de Velan. La Statue de Condillac retouchée est un des romans les plus riches, ambitieux et complexes qui aient été écrits en français pendant le siècle passé. Ma deuxième lecture de La Statue... me permet à peine de me familiariser avec cette oeuvre. Avis aux lecteurs: l'écriture d'Yves Velan est un défi fondamental et exigeant.
J'ai lu Michel Strogoff de Jules Verne. J'ai lu L'écume des jours, et L'Arrache-coeur, de Boris Vian. Je ne lirai pas Gore Vidal. Je n'ai pas lu Alfred de Vigny. Je n'ai pas lu Enrique Vila-Matas. Je n'ai pas encore lu Villiers de l'Isle-Adam. Je devrais commencer par ses Contes cruels. Je ne lirai pas Henri Vincennot. Je n'ai pas lu Alexandre Voissard. Je n'ai pas lu l'Américain William T. Vollmann. J'ai lu Zadig de Voltaire. Je n'ai pas lu Abattoir 5 de Kurt Vonnegut, dont m'a toujours parlé P., « El Búfalo », de Morón et Séville. Je n'ai pas lu Martin Walser, ni Retour à Brideshead, d'Evelyn Waugh. Je n'ai pas lu Monsieur R., d'Anne Walter. Je n'ai pas lu Les contrabandiers, d'Oser Warszawski. Je n'ai pas non plus lu, et c'est plus improbable que je le fasse, Gaspard Hauser, de Jakob Wassermann. Je lis Le pitre de François Weyergans. J'ai lu L'Homme invisible, d'H.G. Wells. Je n'ai pas lu Monsieur Arkadin, d'Orson Welles (j'ai vu son film). Je ne lirai pas Bernard Werber. Je ne connais pas Tecia Werbowski. Je ne connais pas Patrick White. Je n'ai pas lu Elie Wiesel. J'ai lu Le protrait de Dorian Gray, d'Oscar Wilde. Je n'ai pas lu Tennessee Williams. Je n'ai pas lu Robert McLiam Wilson. J'ai lu peut-être un roman en entier de P.G. Wodehouse, mais je serais incapable de préciser lequel. J'ai Le bûcher aux vanités de Tom Wolfe à la maison, en anglais, The Bonfire of the Vanities, mias je ferais mieux d'essayer la traduction. J'ai lu Orlando de Virginia Woolf, dans la traduction de Jorge Luis Borges. Je ne lirai pas Israël d'Herman Wouk. Je ne pense pas que je lirai Le responsable des Ressources Humaines d'Avraham B. Yehoshua, mais son Monsieur Mani m'intéresse beaucoup. Je n'ai pas lu La Rose secrète, de W.B. Yeats. Je n'ai pas lu Suburban blues, de Yémy. Je veux lire Convoi de minuit de S. Yizhar. Je n'ai pas lu Mémoires d'Hadrien de Marguerite Yourcenar. Pas lu Le musulman de Valery Zalotouka, pas lu Comédies du ghetto d'Israël Zanguill, pas lu la soumission d'Amin Zaoui, et pas lu La Plaine de Caïn de Spôjmaï Zariâb. Je n'ai pas lu Daniel Zimmermann. Pas lu Une personne déplacée de Zinovi Zinik. Je n'ai rien lu d'Émile Zola, j'ai seulement commencé L'Argent. Je n'ai pas lu Paul Zumthor. Je sais que toute l'oeuvre de Stefan Zweig mérite d'être lue, et des titres sont déjà prévus: Vingt-quatre heures dans la vie d'une femme et Le joueur d'échecs. N.M. adorait jouer aux échecs. Il s'est noyé
















Premier étage
(chute)

En mon nom, moi-même m'aime.
Zentrum Paul Klee, à consulter et admirer. L'esprit des religions, d'Hesna Cailliou, à lire. J'ai lu et je conseille Self islam, d'Abdennour Bidar. Je saute l'informatique (mon grand frère est informaticien). Je saute la sorcellerie, l'astrologie, et les livres de Carlos Castaneda. Je n'ai pas lu les portes de la perception d'Aldous Huxley. Je saute le spiritisme. Idem l'ésotérisme. Je n'ai pas lu Dialogue avec la mort, d'Arthur Koestler, ni Antimanuel de philosophie de Michel Onfray, qui nous fait chier avec sa philosophie « gratuite »,mais qui heureusement soutient José Bové candidat à l'Élysée. Je n'ai pas lu son livre Féeries anatomiques, mais j'avoue qu'il m'intéresse, même si Michel Onfray restera toujours michel Onfray, le grand athée de salon. Je n'ai pas lu Une histoire de la lecture, d'Alberto Manguel. Je n'ai pas lu L'emprise de Régis Debray. Je n'ai pas lu Gaston Gallimard, de Pierre Assouline. Je n'ai pas lu L'éditeur et son double, d'Hubert Nyssen. À lire, Dessin, couleur et lumière, d'Yves Bonnefoy. À lire, Portrait de l'artiste en saltimbanque, de Jean Starobinski, et Réelles présences, de Georges Steiner. À étudier, les larmes d'Éros, de Georges Bataille, que citait mon seul amant platonique, D., poète sévillain. Je n'ai pas lu Erich Fromm. Je n'ai pas lu C.G. Jung. De Sigmund Freud, j'ai lu Malaise dans la culture, L'inquiétante étrangeté, Trois essais sur la théorie sexuelle et surtout L'homme Moïse et la religion monothéiste. Je suppose que De l'interprétation de Paul Ricoeur est au-dessus de mes capacités. Je n'ai pas lu L'amour du narcissisme de Lou Andreas-Salomé. Je n'ai pas lu Wilheim Reich. Pas lu Lénine, Piaget, Max Horkheimer ou Althusser. Pas approché encore le Traité des systèmes de Condillac. L'aventure sémiologique de Roland Barthes: pas lue. Pas lu Todorov. Je ne connais pas Bruno Bettelheim. Pas lu Derrida. Pas lu Julia Kristeva. À lire, La Sculpture de soi, toujours Michel Onfray, le crépuscule du devoir, de gilles lipovetsky, et Traité de savoir-vivre à l'usage des jeunes générations, de Raoul Vaneigem. Je n'ai pas lu Abélard. J'ai lu, mais ça me dépassait, Éros et civilisation d'Herbert Marcuse. Pas lu Bacon. Pas lu Hobbes. Pas lu Hume. Pas lu Stuart Mill. Pas lu Bertrand Russell. Pas lu Wittgenstein. Pas lu Theodor W. Adorno. Pas lu Feuerbach. Pas lu Fichte, pas lu Habermas. Pas lu Hegel, pas lu Heidegger. Pas lu Jaspers, pas lu Kant. Pas lu Leibniz, pas lu Nietzsche, seulement La Généalogie de la morale. Pas lu Moïse Mendelssohn. Pas lu les stoïciens, pas lu Sénèque. Pas lu Marc Aurèle, pas lu Epictète. Pas lus: Plotin, Proclus et Épicure. Pas lu Aristote. Je n'ai lu que Le Banquet de Platon. Pas lu Socrate. Pas lus, les sophistes, pas lus les cyniques, pas lu, Pythagore. Pas lu Parménide. Pas lu Kojève. J'ai lu et étudié en classe de Pensée islamique le texte arabe du Discours décisif d'Averroès. Pas lu Avicenne. Pas lu Krishnamurti. J'ai lu avec profit le Tao Té King, de lao-Tsé. Je n'ai pas lu Confucius. Pas lu Henry Corbin. Pas lu Durkheim. Je n'ai pas lu Le printemps des grands-parents de Ségolène Royal, ma candidate favorite à l'Élysée. Bonne chance!
Je n'ai pas lu Odon Vallet. Je n'ai pas lu Gilles Kepel. Pas lu Martin Buber, pas lu Karen Armstrong, pas lu le Traité d'athéologie, toujours de Michel Onfray. Pas lu Noyau d'olive, d'Erri de Luca. Pas lu André Chouraqui. Pas lu Jean Mouttapa. J'ai lu (erreur) Bernard Lewis. Pas lu Hans Küng. Pas lu Sibony, et pas lu À la croisées des trois monothéismes de Roger Arnaldez. J'ai lu Le Rameau d'Or de James G. Frazer. Pas lu Georges Dumézil. J'ai lu d'Emmanuel Lévinas Humanisme de l'autre homme, La barbarie à visage humain, Le temps et l'autre et De l'évasion. Je dois lire Difficile liberté, formule que j'emploie à tort ou à raison trop souvent. De Bernard-Henri Lévy, j'ai lu et apprécié son Éloge des intellectuels. Pas lu Merleau-Ponty. Je n'ai pas lu Machiavel. Je n'ai pas lu Journal d'un séducteur de Søren Kierkegaard. Pas lu Érasme ni Spinoza. J'ai lu Sur les cimes du désespoir de Cioran, et d'autres petits textes de son pssemisme fascinant: Ébauches de vertige. Pas lu Jankélévitch. Je ne lirai pas André Glucksmann, un personnage absolument odieux. Je précise que j'admire et je me sens souvent complice d'Alain Finkielkraut. Aujourd'hui, il niait dans Libération son soutien déclaré à Sarkozy, avec une élégance et une suffisance rares et séduisantes. Je n'ai lu qu'un Que sais-je? sur Michel Foucault, mais rien de lui. J'ai lu des passages de Les passions de l'âme de Descartes. Pas lu Deleuze ni Guattari, ni Deleuze et Guattari, étudiés par Camille de Toledo dans Archimondain, jolipunk, mon vade-mecum, depuis que J. me le fit connaître et depuis qu'on l'a traduit à l'espagnol avec mon frère, qui est philopsophe. Pas lu Comte, peu lu Camus. Pas lu Bergson. Pas lu Gaston Bachelard. Pas lu les Propos sur les pouvoirs, d'Alain. Je n'ai pas le niveau pour Karl Popper. Pas lu Luther. Pas lu Calvin. Pas lu Thérèse d'Avila, sauf quelques poèmes. Pas lu Saint Augustin. Pas lu Thomas d'Aquin. Marie la musulmane, de Michel Dousse, à lire. Pas lus, Le langage des oiseaux, d'‘Attar, ni Chemin de Dieu, d'Ansârî. Je n'ai pas lu Lieux d'islam de Mohammad Ali Amir-Moezzi. Pas lu Ibn Kathir. J'ai lu Le Coran en arabe, espagnol et français, et je l'étudie aussi en anglais et catalan. D'Ibn ‘Arabî, la poésie. J'ai lu Loi d'Allah, loi des hommes, de leïla Babès et Tareq Oubrou. Lus: Bas les voiles!, de Chadortt Djavann et Le sexe d'Allah de Martine Gozlan (nul). Pas lu: Insoumise, d'Ayaan Hirsi Ali. J'ai lu D'une foi l'autre, de Lisbeth Rocher et fatima Cherquaoui. J'ai lu et je conseille très vivement à tout le monde Le voile et la bannière, de slimane Zéghidour. J'ai lu et je conseille Le jasmin des fidèles d'amour de Rûzbehân et Les Musulmans d'Occident et l'Avenir de l'islam de Tariq Ramadan. Je dénonce pourtant la molle homophobie (genre Philippe de Villiers ou Marine Le Pen) de Tariq Ramadan exprimée dans le médiocre Faut-il faire taire Tariq Ramadan? , d'Aziz Zemouri. À lire, Les fondations de l'islam, d'Alfred-Louis de Prémare. On peut lire ce que l'on veut de Fatima Mernissi, ça ne fera pas de mal. Au pire, juste grossir. À lire Arkoun, et Chebel, et Rochdy Alili. Je n'ai pas lu les Épîtres de Maïmonide. Je n'ai pas lu La Bible, ni l'Ancien ni le Nouveau Testament, mais ce dernier m'est tout de même plus familier. Je l'ai tout de même feuilleté à nombreuses reprises. J'ai sûrement un côté marrano du côté de mon grand-père paternel, qui était de la Falange et médecin et gouverneur de Pontevedra sous le Généralissime et qui est mort -sans commentaires- dans son appart de Madrid quand j'avais six ou sept ans. Je saute le bouddhisme. Je saute le zen. J'aime les dessins d'Álvaro Siza. Je m'intéresse à Pierre Bourdieu et Judith Butler. Je ne lirai pas Qui a tué Daniel Pearl?, de Bernard-Henri Lévy. Je n'ai pas lu Toni Ne gri, ni L'Afrique face à l'islam, de Jean-Paul Ngoupandé, mais j'ai, je le répète, lu l'incroyable Une lueur d'espoir, de marc-Édouard Nabe, la seule chose vraiment drôle écrite sur le 11/09. Je me méfie de Farhad Khosrokhavar. De Noam Chomsky je ne respecte que le linguiste, pas le respecté intellectuel de gauche qui osait proposer que l'Iran (!?) , à la place des États-Unis, envahisse l'Irak d'avant 2003. Depuis, je ne sais plus ce qu'il raconte, Noam Chomsky. Je n'ai pas lu Géopolitique du chaos, d'Ignacio Ramonet. Je n'ai pas lu Un monde à changer, de Daniel Bensaïd. Je n'ai pas lu Zygmutt Bauman. Je saute Alain Touraine, mais je ne saute pas L'ère du vide, de Gilles Lipovetsky, au contraire, je note, je note. La realtion à l'autre? De Dominique Schnapper? Allô? Quequ'un connaît? Moi non. Je recharge mon portable, je m'assieds au Quirinale, dans Conféderation-Centre, je commande un excellent Bloody Mary, je mate deux jeunes demoiselles qui boivent du Coca et du Coca light, j'écris comme un écrivain obsédé, j'adore les jeunes filles belles, riches et en vancances de durée indéterminée. Je paie, je sors, je fume un joint. Je recommence. Pas lu Psychologie des foules, de Gustave Le Bon. Pas lu Dominique Wolton. Je saute Jacques Séguéla. Encore des titres: Vie et mort de l'image, et Cours de médiologie générale, de Régis Débray. Encore: Cyberculture, de Pierre Lévy. Je n'ai rien lu de Max Weber. Pas lu Raymond Aron. Des titres: Réflexions sur la question gay, de Didier Eribon, Les relations amoureuses entre les femmes, de Marie-Jo Bonnet, L'âge d'or de la prostitution, de Jacques Solé, et Cybersexe, de Fulvio Caccia. Je n'ai pas lu Identités meurtrières d'Amin Maalouf. Pas lu Multiculturalisme, de Charles Taylor. Je m'excite devant le volume de Génie Divin de Guillaume Dustan, placé honteusement entre La fabrique des cultures et Tags et grafs, Les jeunes à la conquête de la ville. Toute la débauche spectaculaire et calviniste de la Bibliothèque de la Cité est dans cette intentionde camouflage, de bannissement du génie immortel du défunt Dustan.
J'ai lu Le nouvel internationalisme, de Daniel Bensaïd. Je n'ai pas lu le Traité sur la tolérance de Michael Walzer. Je n'ai pas encore lu Le système des objets de Jean Baudrillard. Je dois aussi lire Le chômage créateur d'Ivan Illich. Je veux lire Homère et Dallas de Florence dupont. J'ai très peu lu Claude Lévi-Strauss. Encore un titre: Le sens pratique, de Pierre Bourdieu. De Hannah Arendt, une de mes meilleures lecutres, j'ai lu Les Origines du totalitarisme et Eichmann à Jérusalem. J'ai peu lu Karl Marx. Je n'ai pas lu Mao Tsé Toung. Je n'ai pas lu Léon Trotsky. Je n'ai pas lu Ian Kershaw, mais j'ai presque peur de la lire sa biographie d' Hitler, titrée tel quel. Je n'ai pas lu LTI La langue du IIIe Reich, de Victor Klemperer, mais j'ai vu avec J. et ***** un documentaire excellent sur Arte basé sur cet essai si important. À lire encore La violence nazie, d'Enzo Traverso. Les langues ne m'intéressent plus. J'ai trop étudié, le grec, le latin, l'arabe, l'espagnol, l'anglais, le français, et celles que je n'ai pas étudié, l'allemand, l'italien, le perse, l'hébreu

Je pense encore à Guillaume Dustan, juif, pédé, écrivain, génie et cadavre; quel parcours, quelle réussite! Une vérité si généralement ignorée

Attention: j'hallucine avec Bayrou, qui a le panache d'inviter Cindy Sheehan, activiste américaine contre la guerre. Bayrou candidat à l'Élysée fait un tabac. J'applaudis fort. Bravo François!
Mais alors là! Bayrou a le panache de citer la chanson de Barbara Ma plus belle histoire d'amour. Il fait fort, là. C'est la synchronie sentimentale avec la Frace, avec le Coeur un qui bat très fort

Très fort le reportage sur Arte que je vois, qui traite de l'excision du clitoris. Et voilà un énorme défi pour le féminisme, et pour le féminisme islamique, et pour la Dogmatique Situationniste Islamiste. Mais le reportage me cause l'effet d'une apostrophe personnelle: ton engagement politique, puis associatif à Séville, et déjà cette vérité: la mutilation n'est pas de la culture, mais de la barbarie. Exciseuses, machisme traditionnel, ignorance. Tout un programme. Pluie, roman, le Coeur un fait de ma foi un malaise triste. Le reportage s'appelle Pas ma fille! L'excision en Europe, réalisé par Valentin Thurm. Soirée Thema d'Arte, une nouvelle dose de réalité: l'excision, maintenant, en afrique. ONG's, 160 millions de femmes de par le monde concernées, 80% des femmes de certaines régions. La chose. Peur. Les hommes tiennent la fille en pleurs par les jambes et les bras. Peur. Sang. Tournage en direct. Tournage en direct. Les jambes attachées pour accélerer la cicatrisation. Le Coeur un, les hyènes, les plaies ouvertes. Mon roman est saccagé par des nuits de noces où le mari ouvre sa femme au couteau. Stop. La douleur des femmes est le Coeur un de la douleur. ONG TARGET. Hassina Achmed. Enfin, la sexualité et les droits sexuels. Film d'Heike Mundzek. Maintenant, en direct Ayaan Hirsi Ali. Elle demande l'abandon du dogme de la virginité dans les sociétés musulmanes. Il faut s'attaquer à la cause de la pratique, le contrôle sur la sexualité. Elle propose une conférence sur la virginité. Et toc. Les droits ne sont pas occidentaux, ils sont universels. Pas de racisme. Indépendance sexuelle pour les femmes. Ayaan Hirisi Ali met la pression. Sur elle, partagé je le suis. Elle est tout de même compliquée, intelligente, belle et dangereuse

J'ai trois moments télé, les matinales de Canal +, avec Bruce Toussaint, Elé Asu, Marie Constant, Mouloud Achour, Daphné Burki, Arnaud Vaillant et le reste de l'équipe, puis Ce soir (ou jamais!) proposé par Rachel Kahn et présenté par Frédéric Taddeï, et les soirées Thema d'Arte. Le problème des Matinales et de Ce soir (ou jamais!) est la subordination à la pub, obscène, bête et niaise. Pour Ce soir (ou jamais!), il faut encore supporter le tirage du Kéno, le moment le plus triste de mes nuits. Heureusement, l'islam condamne les jeux d'argent et du hasard. L'homme du lit las. Mais j'aime Marie Drucker. J'aime surtout les conversations françaises. Le niveau de fadela Amara n'est pas plus haut que celui, très bas, de l'écrivain Éric-Emmanuel Schmitt. Ça patauge ce dans le plateau 303 de Ce soir (ou jamais!). Démocratie perdue. Mais la magie reprend, la conversation laisse la place à des opinions, des analyses, des idées















Les poètes

En mon nom, moi-même m'aime.
Je suis ‘Abdullah Abenyusuf, je suis Abū ‘Abd Allah Muĥammad b. ‘Alī al-Lūšī, je suis Abū Dja‘far ibn Sa‘īd, je suis Abū-l-Ĥasan Sahl b. Mālik, je suis Abū Ĥayān, je suis Abū Nuwās, je suis Aĥmad ibn Faraĥ al-Išbīlī, je suis Aĥmad al-Šāhīnī, je suis Aimeric de Sarlat, je suis Albertet, je suis Albrecht von Johannsdorf, je suis Alfonso de la Torre, je suis al-‘Amà al-Tuţaylī, je suis Al-Anşārī, je ne suis pas Aragon, je ne suis pas Arnaut Daniel, je suis Arnaut de Maruelh, je suis Jean-Antoine de
Baïf, j'écoute The Beatles, je ne suis pas Mario Benedetti, je suis Berenguer de Palou, je ne suis pas Bernard de Ventadour, je ne suis pas Bertran de Born lo filhs, je suis Betto Mettifuoco, je suis Bišr ibn Abī Khāzim, je suis Bondie Dietaiuti, je suis Burkhard von Hohenfels, je suis Cadenet, je suis Catulle, je suis Cercamon, je ne suis pas Luis Cernuda, je ne suis pas Cervantes, je suis Cetina, je ne suis pas Charles d'Orléans, je suis Chaucer, je suis Christine de Pisan, je suis Martin Codax, je ne suis pas Mahmud Darwish, je ne suis pas Des Barreaux, je suis Djamīl Butayna, je suis Al-Djazzār, je suis John Donne, je suis Du Bellay, je suis Edward Dyer, je suis Fernan Rodriguez de Calheiros, je suis J.Fernández de Heredia, je ne suis pas Folquet de Marseille, je suis Francisco de Figueroa, je suis Gace Brulé, je suis F. García Lorca, je suis George Gascoigne, je suis Gaucelm Faidit, je ne suis pas Giacomo da Lentini, je suis Giraut de Bornhelh, je suis Góngora, je suis Barnabe Griffen, je suis Guido delle Colonne, je suis Guilhem de Sant Leidier, je suis Guillaume de Machaut, je suis Guillaume IX d'Aquitaine, je suis Yehudāh Hallēvi, je ne suis pas Eduardo Haro Ibars, je suis Heinrich von Morungen, je suis Fernando de Herrera, je suis Hišām b. ‘Abd al-Raĥmān, je suis Henry Howard, je ne suis pas Victor Hugo, je suis Hurtado de Mendoza, je ne suis pas Iacobus Eyndius ni Ianus Lernutius, je suis Ibn ‘Arabī, je suis Ibn al-Ĥaddād, je suis Ibn al-Ĥakīm al-Rundī, je ne suis pas Ibn Hānī', je ne suis pas Ibn Ĥazm, je suis Ibn Khafādja, je suis Ibn Kharūf al-Qaysī al-Qurţubī, je suis Ibn al-Labbāna, je suis Ibn Martīn al-Išbīlī, je suis Ibn Maţĥana, je suis Ibn Quzmān, je suis Ibn Sahl, je suis Ibn al-Zaqqāq, je suis Ibn Zaydūn, je suis Imrū'-l-Qays, je suis Joam Baveca, je suis San Juan de la Cruz, je ne suis pas Juan del Encina, je suis Juan de Sessé, je suis Juião Bolseiro, je suis Ka‘b ibn Zuhayr ibn Abī Sulmà, je ne suis pas André Krzyzcki, je suis Louise Labé, je suis
Labīd ibn Abī Rabī‘a, je suis Marc Papillon de Lasphrise, je suis Llanos, je suis Lope de Vega, je ne suis pas Antonio Machado, je suis Madjnūn Laylà, je suis Jorge Manrique, je suis Aĥmad "Al-Maqqarī", je suis Marcabru, je suis Marguerite de Valois, je suis Martin Soarez, je suis Mazzeo di Ricco, je suis J. Milton, je suis Molière, je suis Musā‘id b. Aĥmad b. M. al- Aşbaĥī, je ne suis pas Dja‘far b. ‘Utmān al-Muşĥafī, je suis al-Mu‘tamid, je suis Abū al-Tayyib al-Mutanabbī, je suis Neri de' Visdomini, je suis Olivier de Magny, je suis Osoir' Anes, je suis John Owen, je suis Pai Gomez Charinho, je suis Pai Soarez de Taveirós, je suis (je ne suis que) J. A. Palao Gómez, je suis Pedr' Amigo de Sevilha, je suis Pedro de Cartagena, je suis Peire Guilhem de Luserna, je ne suis pas Peire Vidal, je suis Peirol, je suis Perálvarez de Ayllón, je suis Pero Gonçalves de Porto Carreiro, je ne suis pas Pétrarque, je suis Piero delle Vigne, je suis Ponç de la Guàrdia, je suis Pucciandone Martelli, je suis Samih Al Qassim, je suis Quevedo, je suis Raimbaut d'Aurenga, je suis Raimbaut de Vaqueiras, je suis Re Giovanni, je suis Reinmar von Hagenau, je suis Rinaldo d'Aquino, je suis J. Rodríguez del Padrón, je suis Ronsard, je suis Jaufré Rudel, je suis Rugeri Apugliese, je suis G. Sánchez de Badajoz, je suis Al-Šarīfa al-Husaynīya, je suis Al-Šarīf al-Raďī, je suis Jean Second, je suis Serafino dall'Aquilla, je suis Sir Philip Sidney, je suis Shakespeare, je suis Edmund Spenser, je suis Stefano Protonotaro, je suis Tito Vespasiano Strozzi, je suis Der Tannhäuser, je suis Thibaut de Champagne, je suis George Tubervile, je suis ‘Ubayd Allah b. Dja‘far al-Išbīlī, je suis Uc de Saint-Circ, je suis Ulrich von Lichtenstein, je suis ‘Umar ibn Abī Rabī‘a, je suis Uns al-Qulūb, je suis Jacques Urbain, je suis Juan Verzosa, je suis Villasandino, je suis Walther von der Vogelweide, je suis Wolfram von Eschenbach et je suis Sir Thomas Wyatt


















La bière
En mon nom, moi-même m'aime.
J'habite le jardin avec mon couple, je vais beaucoup mieux, je ne manque de rien, je suis fidèle à mon écriture, bonheur à moi, à cause de ce que mes mains ont écrit. J'achète la vie de ce monde au prix de la vie passée, et mon coeur est incirconcis. J'ose désirer l'amour, je suis plus avide de vivre que tous les autres hommes, je ne m'appuie sur rien, j'admire le levant et le couchant. Je me souviens des bienfaits dont j'ai été comblé, je me souviens que j'ai vécu parmi les humains. J'ai reçu la science, et l'intelligence, et la décence, j'ai fait éclater les puissance de mon enfance dans mon âme.
Parfois, j'ai tourné incertain mon visage de tous les côtés du ciel. Souvenez-vous de moi, et je me souviendrai de vous. Comme les marins aiment la terre et comme les paysans consolent les étrangers. Oui, comme les vents varient et les modes passent. Il ne m'est pas permis de m'approcher de mon couple despuis des nuits. Elle est mon vêtement et je suis le sien. Voyez mon coeur dans le désir de recueillir les fruits qui lui sont réservés. Elle sera heureuse. Je me précipite de mes propres mains dans l'abîme. Je me rase, je suis malade de chagrin, je crains, j'entreprends de m'abstenir de ma nomade à moi. Et même plus belle encore Je m'assigne une belle part dans ce roman et une belle part dans la vie. J'exciterai son admiration par la manière dont je lui parlerai de la vie de ce monde, je serai témoin des pensées de son coeur. Elle est la plus acharnée de mes adversaires. Les hommes formaient autrefois le Coeur un. Mon couple est mon champ. Je le cultive de la manière dont elle l'entend, ayant fait auparavant quelque acte de tendresse. J'annonce aux lecteurs d'heureuses nouvelles







Genève, le 14 Février 2007.

Amputaciones dijo...

¡Buff!

Gracias Abenyusuf, pero me parece excesivo. Lo he pasado a un documento word y el texto ronda las veinte páginas...

¿Podrías aportar algo más breve -el idioma no es problema: el 'engendro' final será bilingüe, trilingüe o saben los dioses qué? ¿O me permites que haga algunos ajustes? En fin, no sé... Ya veré como me las apaño.

Merci encore!

Anónimo dijo...

Salam Diego
¡Genial que amputes el fragmento o los fragmentos que más te gusten! Me encanta que te haya causado interés. Un abrazo.
Juan Asís- Abenyusuf